CE QUI NE MEURT JAMAIS
Un jour, une jeune femme en pleurs vint trouver le Bouddha... Son enfant venait
de mourir, et comme elle avait déjà perdu son époux, elle se retrouvait seule au monde.
Elle espérait un miracle du Bouddha, désirant secrètement qu'il lui rende son enfant.
Le Bouddha lui sourit avec bonté et lui dit:
" Va en ville, et rapporte-moi quelques grains de sénevé d'une maison où jamais
personne n'est mort ".
Elle y alla. Mais partout elle reçut la même réponse:
" Nous pourrions te donner autant de grains de sénevé que tu désires, mais ta condition
est impossible à remplir. Beaucoup de personnes ont déjà rendu l'âme sous ce toit.
Toute la journée, elle s'obstina et alla de porte en porte où la mort n'aurait jamais
frappé.
À la nuit tombée, elle renonça. Elle avait réalisé que la mort faisait partie du cycle
de la vie et qu'il était inutile de vouloir la nier.
Elle retourna voir le Bouddha. Ce dernier lui demanda si elle rapportait des grains de
sénevé.
La jeune femme se prosterna devant lui en disant:
" Je ne te demanderai plus de me rendre mon enfant car il mourrait de toute façon un
jour ou l'autre.
Enseigne-moi plutôt ce qui ne meurt jamais ".
PISTES DE RÉFLEXIONS
Cette histoire peut sembler très dure:
« Comment pourrait-on accepter la mort d'un enfant ? »
Dans certaines philosophies, on se doit d'accepter la souffrance une étape, une épreuve
inévitable.
Selon d'autres philosophies, la dignité est au contraire dans la révolte contre ce qui nous semble inadmissible: la souffrance, la vieillesse, la mort d'un enfant.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Comment réagissez-vous aux grandes difficultés de la vie ?
AU CAS OU...
Si vous voyez des fautes d'orthographe,
bien vouloir m'en informer à