Nil Scientifique

EAU DES TORNADES NON SALÉE

 « Cela fait deux tempêtes tropicales qui viennent de tomber au Québec»

Pourquoi l'eau qui nous tombe dessus n'est pas salée? Pourtant elle vient des océans?

Où va le sel quand la tempête se forme et que l'eau monte dans la colonne de la tornade?

 

Pourquoi ces tempêtes tropicales ne sont pas salées?

 

La raison n'a rien de bien exotique, malgré la provenance de cette eau.

 

C'est simplement une question de point d'ébullition.

 

Pour l'eau, comme on le sait, ce point est de 100 degrés C.

 

Évidemment, pour s'évaporer, les molécules H2O peuvent passer du stade liquide au

stade gazeux principalement par la surface.

 

Ainsi tout liquide peut s'évaporer et devenir gazeux peu importe la température, et ce

à une vitesse relativement lente.

 

Or, il en va tout autrement du chlorure de sodium (NaCl) qui nous sert de sel de table

et qui est de loin le composant le plus important du sel que l'on trouve dans la mer.

 

Pour rendre du NaCl liquide, il faut élever sa température à 801 degrés C et pour le

rendre gazeux, il faut l'élever à 1413 degrés C.

 

Aussi, à une température aux environs de 20 degrés C, il n'y a vraiment de l'eau de mer

qui s'évapore et le sel reste bien sagement dans l'océan.

 

Cela dit, il peut y avoir de petites quantités de sel dans l'air parce que passé une certaine force, le vent soulève des gouttelettes d'eau de mer.

 

Ces sels peuvent ensuite être dissous dans la vapeur d'eau avant éventuellement de

retomber avec la pluie.

 

Les quantités de sel dans la pluie sont toujours infimes mais suffisantes pour donner une idée de la provenance de la pluie.

 

Un groupe d'étudiants américains en géologie a eu la bonne idée, pour un travail, de demander à leurs camarades de classes et à leur familles de leur envoyer des échantillons de pluie d'un peu partout aux États-Unis.

 

Après analyse chimique, il est apparu que l'eau qui tombe à Hawaii contenait environ

quatre milligrammes de chlorure par litre, ce qui est beaucoup moins que l'eau de mer

environ 20 000 mg/l, mais nettement plus que ce qui tombe en Indiana, au milieu du continent (0,12 mg/l).

 

 

Cela reste bien sûr un travail d'étudiants.

 

Notons tout de même que des chercheurs patentés ont obtenu des valeurs assez comparables en analysant la pluies des ouragans Pauline  et Nora  en 1997. 

 

 

 

 

 

          AU CAS OÙ.....

          Si vous voyez des fautes d'orthographe,

          m'en informer à senechalblog@gmail.com

 

 



23/09/2012
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