Nil Scientifique

MOLÉCULE POUR FREINER L'ALZHEIMER

 

 

 

 

 Les vaccins expérimentés jusqu'ici n'ont pas donné les résultats escomptés. L'équipe de chercheurs de l'Université Laval, du CHU de Québec et de la pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) est parvenue cette fois, à identifier une molécule qui stimule l'activité des cellules immunitaires du cerveau, sans générer d'effets inflammatoires indésirables.

 

 "On collabore avec Glaxo depuis des années. Nous avons testé des dizaines de molécules avec eux. Nous sommes tombés sur cette molécule capable d'éliminer les molécules toxiques dans le cerveau" précise le Dr Serge Rivest, professeur à la faculté de médecine de l'Université Laval, qui supervise cette équipe de chercheurs.

 

 

 

L'une des caractéristiques principales de la maladie d'Alzheimer est la production dans le

cerveau d'une protéine toxique, la bêta-amyloïde. Les cellules de défense du système nerveux ne parviennent pas à éliminer cette substance qui forme alors des dépôts appelés plaques séniles.                                                                                           La molécule débusquée par les chercheurs est utilisée depuis des années par GSK comme adjuvant dans de nombreux vaccins, jugés tout à fait sécuritaires.

 

"Comme cette molécule n'a pas de caractéristiques inflammatoires, elle sera probablement très bien tolérée.

 

Nous visons deux applications pour ce vaccin: freiner la progression de la maladie chez les personnes atteintes et à prévenir l'Alzheimer chez celles à risque" explique le Dr Rivest.

 

La bête-amyloïde peut déjà être présente chez des gens de 30 et 40 ans. En recevant le vaccin aux cinq ans environ, ces personnes pourraient ne jamais développer cette maladie, croient les chercheurs.

 

 

Le produit serait administré par injection intramusculaire aux personnes souffrant déjà

d'Alzheimer.

 

 "Selon la gravité de l'atteinte, on vise à freiner la maladie ou à renverser certains effets, de façon à préserver le plus possible l'autonomie de la personne" indique le Dr Rivest.

 

" Presque toutes les pharmaceutiques travaillent à la mise au point d'un vaccin contre l'Alzheimer. La concurrence est très forte. Grâce à l'identification de cette molécule, nous

avons une longueur d'avance" souligne le Dr Rivest.

 

Les coûts associés à la maladie d'Alzheimer atteignent 100 milliards en Amérique du Nord.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


  

 

 

 

 

 


 

 


 

 


 

 

 


 

 


 


 

 


 


 

 

 



16/01/2013
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