Nil Scientifique

UN SATELLITE ÉTUDIANT EN ORBITE

 Après deux ans de travail acharné, les étudiants du club spatial de l'Université Concordia verront leur satellite mis en orbite.

 

L'équipe Space Concordia, composée majoritairement d'étudiants au baccalauréat en différentes disciplines d'ingénierie, a remporté le Canadian Satellite Design Challenge

(CSDC) à Ottawa, à la fin du mois de septembre.

 

Ils ont prouvé au jury, composé des grands noms de l'ingénierie spatiale canadienne et

de la Défense nationale, que leur satellite était en mesure de survivre au décollage d'une fusée.

 

«Il reste à prouver que le satellite est étanche et que ses performances ne seront pas

affectées dans l'espace vide», a spécifié Grégory Gibson, membre de l'équipe et étudiant

en génie électrique.

 

Il faudra aussi que les étudiants évaluent la force des radiations solaires à une altitude

de 600 à 800 km. «À cette altitude, il n'y a pas de convection.

 

Le satellite doit tourner comme un méchoui sur une broche au-dessus d'un feu pour que ses panneaux solaires ne brûlent pas».

 

Le concours, auquel participaient depuis deux ans douze universités de partout au Canada, permet s'envoyer son satellite en orbite.

 

Celui de Space Concordia ira étudier une zone de l'Amérique du Sud où des anomalies

magnétiques causent des dysfonctions dans l'électronique des autres satelliques.

 

«Il s'agit d'une région dense en particules de haute énergie, a expliquée M. Gibson.

 

Pour le télescope spécial Hubble, par exemple, ils doivent fermer la plupart de leurs

appareils électroniques à cause des radiations».

 

L'équipe d'une vingtaine d'étudiants s'était donnée comme défi supplémentaire de

construire un satellite avec des pièces électroniques que tout le monde peut se procurer.

 

«On voulait prouver que cela pouvait fonctionner même avec des pièces qui ne sont

pas certifiées par la NASA.

 

Mais pour le reste, l'ordinateur à l'intérieur du satellite est conçu pour être dans l'environnement de hautes radiations, et possède trois processeurs qui fonctionnent en

parallèle.

 

Si un événement cause une défaillance, les deux autres fonctionneront».

 

L'organisateur de la compétition, Larry Reeves, qui est président de Geocentric Technologies Limited, est présentement en discussion avec l'Union européenne spatiale

pour que leur satellite soit sur un lancement mineur.

 

«Ce sera au plus tôt en avril 2013, mais ça pourrait aller en 2014».

 

 

 

 

     AU CAS OÙ...

     si vous déceler des fautes d'orthographe,

     m'en informer à   https://nilobook.blog4ever.com 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



15/10/2012
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