Nil Scientifique

VIANDE ROUGE

 

 

 

 

Mauvaise nouvelle pour les amoureux de viande rouge.

 

Une nouvelle étude de longue haleine publiée cette semaine par la Harvard School of Public Health montre que manger n'importe quel type de viande rouge augmente de manière significative le risque de mort prématurée.

 

Contrairement à l'hypothèse de départ des chercheurs, la viande non transformée semble aussi augmenter le risque.

 

Le Los Angeles Times rapporte que manger un steak de 85 grammes, soit à peu près la taille d'un paquet de cartes, tous les jours, a augmenté de 13% les chances de mourir pendant l'étude.

 

Remplacer le steak par de la viande transformée, comme un hot-dog ou deux tranches de bacon, fait grimper ce risque à 20%.

 

Si la viande rouge est depuis longtemps associée à un risque accru de cancer, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, CNN souligne que l'étude, qui a suivi 110 000 adultes pendant plus de 20 ans, est la première à montrer que ne plus en manger du tout peut rallonger l'espérance de vie. Le LA Times écrit:

 

             

              « Manger une portion de boeuf ou de porc fait baisser de 19% le risque

                 de mourir durant l'étude. Selon les chercheurs, le poulet ou les céréales

                 complètes font baisser le risque de mortalité de 14%; des produits laitiers

                 allégés ou des légumes de 10%; le poisson 7%».

 

Selon le journal, au moins un chercheur, qui n'a pas participé à l'étude, a remis en question les résultats car il y a beaucoup d'erreurs potentielles dans la manière dont les questionnaires alimentaires ont été récoltés aux cours des années.

 

Mais les chercheurs d'Harvard maintiennent leurs conclusions et affirment que la viande rouge ne peut pas être bonne pour la santé humaine, dans quelque quantité que ce soit. L'auteur principal de l'étude explique:

 

                « Si vous voulez manger de la viande rouge, mangez des viandes  non

                   transformées, et limitez votre consommation à deux à trois portions

                   par semaine. Cela aurait un énorme impact sur la santé publique ».

 

Dean Ornish, un défenseur des régimes végétariens, écrit dans un éditorial qu'un régime à base de plantes n'est pas seulement bénéfique pour la santé humaine.

 

Ne plus manger de viande contribue à faire baisser les dépenses de santé, réduit l'industrie du bétail qui contribue de manière significative aux émissions de gaz à effets de serre et ralentit la destruction des forêts liée aux paturages.



08/11/2012
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