DES POILS POUR DÉTECTER LE MERCURE
Des chercheurs ont mis au point un système de détection des polluants utilisant des nanoparticules recouvertes de poils minuscules, capables de piéger les métaux lourds comme le mercure, même à des concentrations infimes.
" Les moyens de contrôle actuels sont trop coûteux et complexes ", estime
Francesco Stellaci, spécialiste des matériaux à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
L'invention de l'équipe de l'EPFL et de leurs collègues de la Northwestern
University américaine est, selon eux, plus simple et moins dispendieuse.
" On trempe dans l'eau une languette de verre recouverte d'un film de nanoparticules poilues.
Quand un ion, particule de charge positive, se retrouve entre deux poils,
ces derniers se referment et piègent le polluant", résume l'EPFL.
Plus le nano-velcro capture de grandes quantités d'ions, plus il est conducteur. Il suffit alors de mesurer le courant électrique qui le traverse
pour en déduire instantanément combien de particules polluantes ses
poils ont piégées.
La fabrication d'une telle languette coûte de cinq à dix euros et l'appareil
de mesure ne dépasse pas quelques milliers d'euros, selon l'EPFL.
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