Nil Scientifique

NOUVEL OUTIL POUR LES ENQUÊTEURS

 

 

 

 Dès le début de 2013, les policiers québécois pourront compter sur un nouvel outil pour faire échec à la criminalité.

 

 Une banque d'empreintes palmaires (paume de la main) sera mise sur pied et sera au service des forces de l'ordre.

 

Le système québécois s'arrimera avec celui utilisé par la GRC depuis 2007.

 

Les débuts

 

C'est à l'antropologue et criminologiste français Alphonse Bertillon que l'on doit les bases de l'antropométrie judiciaire.

 

Au départ, on identifiait les criminels en tenant compte de neuf mesures  morphologiques, par exemple la longueur et largeur du crâne, mesure du pieds gauche, etc...

 

Encore aujourd'hui, l'identification est surnommée le «bertillonnage»

 

 

Les empreintes digitales

 

C'est plus tard que le scientifique britannique Francis Galton a établi que les empreintes digitales sont uniques.

 

Les chances que deux personnes possèdent les mêmes empreintes sont de une sur 64

milliards.

 

On y observe notamment les ilots, les lacs, les ponts et certaines cicatrices uniques.

 

C'est le début de la dactyloscopie.

 

 

À l'ère moderne

 

 Le SAID (Système automatisé d'identification dactyloscopique) est maintenant utilisé

par les corps policiers du Canada.

 

Les empreintes digitales et palmaires prélevée dans l'encre et apposées sur un carton

étaient jusqu'ici numérisées en une seconde étape.

 

Dorénavant, il sera possible de prendre les empreintes directement sur un appareil de

numérisation haute précision (scanner).

 

La banque de données sera ainsi alimentée en temps réel. Ceci permettra d'effectuer des recherches en temps réel.

 

 

Étape par étape

 

 

1) Lors de l'arrestation d'un individu, les empreintes digitales et palmaires seront prises à l'aide de Livescan.

 

Le suspect n'a qu'à placer ses mains sur un bloc optique et ses empreintes seront numérisées.

 

2) Ces données ainsi que d'autres informations sur le physique des suspects et leur photo seront placées dans la banque canadienne de données.

 

3) Le système mènera rapidement une vérification comparative avec tous les sujets déjà

fichés dans le système.

 

Cela permettra de confirmer l'identité du suspect si celui-ci est déjà fiché dans la banque de données des services policiers.

 

4) Le système fera aussi la comparaison avec les empreintes latentes, c'est-à-dire avec les empreintes laissées par des criminels sur des scènes de crime. 

 



23/12/2012
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